Les difficultées

Les difficultées rencontrés par la firme transnationale

     McDonald's Corporation est la plus grande chaîne de restauration rapide au monde, servant chaque jour plus de 64 millions clients. En tant que telle, la firme se doit normalement d'offrir à ses consommateurs un service et une fiabilité sans faille. Malheureusement depuis les années 1990, McDonald’s ne cesse de faire parler de lui. Entre les procès gargantuesques auquel la firme à dû faire face et les nombreuses critiques (aussi bien dans des films que dans des articles de presse) qu'elle doit constamment gérer, McDonald’s tente tant bien que mal de garder une image de marque modèle.


A) Procès McDonald's, en France et dans le monde. 






Le McLibel :

       
     McDonald’s a du affronter de nombreux procès, mais c'est en 1997 qu'a eu lieu l'un des plus importants et des plus longs procès de toute l'histoire anglaise contre l'enseigne McDonald's. En 1986, l’association Greenpeace réagit contre l’enseigne en distribuant des tracs dans la rue. Ces tracts dénoncent non seulement la mauvaise qualité de la nourriture proposée par McDonald’s, mais aussi l’exploitation d’enfants dans certains des restaurants, la torture infligée aux animaux (poulets en particulier), le gaspillage incessant et la pollution provoquée par la production et les emballages. Nous pouvons nous douter que cela ne fut pas la plus agréable des dénonciations pour la chaîne de restauration, et son image. Aussi McDonald’s répond en 1990 en en particulier David Morris et Helen Steel en justice. 
Ce procès se déroula en 2 parties : 
  1. Après 374 jours de délibération, McDonald’s sortit gagnant, ce qui condamna les écologistes à payer une amende d’un montant de 90 000 euros.  Mécontents du déroulement du procès, ces derniers montèrent un dossier pour faire apparaître l’affaire devant la Cours Européenne des Droits de l’Homme. 
  2. Ce procès s’acheva 10 années après son commencement, sur la victoire des écologistes. McDonald’s du verser un dédommagement de 80 000 euros à l’association. 

Cependant, cela n'empêcha pas la firme d'être une nouvelle fois accusée d'exploiter les enfants en juin 2001.
McDonald's dû payer une amende de 12 400 livres (environ 18 600euros) car des magistrats britanniques ont jugé que la compagnie avait exploité et employé illégalement des enfants comme main d'œuvre dans l'un de ses restaurants londoniens. C'est l'une des condamnations les plus importantes infligées à une compagnie ayant transgressé la loi concernant les conditions de travail des enfants.

En mars 2006, l'association des travailleurs Immokalee, appelée aussi le CIW(Coalition of Immokalee Workers), a démarré une campagne contre McDonald's afin de réclamer un meilleur salaire pour les travailleurs récoltant des tomates utilisées par McDonald's et quelques autres compagnies de restauration rapide. Après avoir mené à bien une première campagne contre la compagnie Taco Bell, le CIW a pris pour cible la compagnie McDonald's. McDonald's rétorque qu'un programme de respect des droits du travail dénommé SAFE est déjà en place au sein de la compagnie. Selon McDonald's, SAFE (initiales de Socially Accountable Farm Employer) garantit aussi bien ou mieux les droits des travailleurs que l'accord qu'a signé CIW avec Taco Bell lors de la précédente campagne. En revanche, l'association de travailleurs fait plusieurs reproches à McDonald's concernant ce programme notamment le fait que contrairement à l'accord signé par Taco Bell, SAFE n'inclut pas d'augmentation de salaire, de participation des travailleurs, de support des travailleurs ni d'une transparence concernant les achats de la compagnie.



Affaire française, José Bové



  A partir de l'affaire du McLibel, de nombreuses attaques contre l'enseigne vont avoir lieu notamment en France. Bien que McDonald's ai réussi à s'installer dans notre pays de manière importante et durable, elle compte quand même un adversaire de taille : la culture culinaire française. La France conserve un certain amour pour la bonne cuisine, et les producteurs français sont là pour la défendre !  
C'est à José Bové que l'on pense en premier lorsque l'on parle de lutte entre McDo et les agriculteurs. Le 12 aout 1999, le syndicat agricole de la Confédération paysanne mené par José Bové et d'autres paysans français, entame le démontage d'un restaurant franchisé de McDonlad's dans la petite ville de Millau. Leur but est d'attirer l'attention sur la « malbouffe ». L'action donnera suite à l'interdiction des importations en Europe par l'union Européenne des viandes américaines issues de vaches piquées aux hormones de croissance. José Bové sera condamné à 3 mois de prison pour son rôle dans cette action symbolique. 
Cependant, l'action de cet homme n'a en rien freiné la croissance du marché du                    « hamburger restaurant », puisqu'il connait une progression de plus de 6% en 2009, alors que l’ensemble de la restauration fait du surplace.  

Procès d'un franchisé :

           Bernard Collofari, franchisé de McDonald's intente un procès contre l'enseigne en 1998, pour avoir 2 ans plus tôt nuit à la productivité de son restaurant à Antibes.
En effet, pour faire face à la concurrence de Quick, McDonald's a décidé d'ouvrir quatre autres restaurants à Antibes. Le trop grand nombre de restaurants a considérablement réduit la clientèle de Collofari. Les pertes sont devenues considérables en raison de la baisse spectaculaire du chiffre d’affaire et d’une montée tout aussi fulgurante de la redevance puisque celle-ci a une base fixe quel que soit le chiffre des ventes générées.
Il est évident que les ouvertures massives de plusieurs unités en l’espace de quelques mois ont provoqué le désastre espéré par la société McDonald’s pour mettre à mal la situation de Bernard Collofari.
Cependant même après avoir tout fait pour mener Collofari à la faillite, McDonald's ne fut pas condamné en dommage et intérêt. 

 Aujourd'hui, McDonald's ne reste pas moins l'une des enseignes la plus critiquée dans le monde que se soit dans des films (« Super size me ») ou dans des articles de presse. Certaine personnes tentent par le biais de films ou de documentaires de dénoncer les « dangers » que représente la cuisine McDonald's sur la santé des consommateurs. On peut désormais entendre des mots péjoratifs tels que « malbouffe » pour désigner cette cuisine, proposée par les McDonald’s.
McDonald’s se voit souvent poursuivit par des victimes de l’obésité, accros à leur menus, au goût spécial de leur huile qui rend leurs consommateurs « addict ».
La firme transnationale aussi été accusée d’avoir utilisé de la graisse bovine pour ses fritures (des musulmans, des végétariens ainsi que de nombreuses mères de famille exigent l’utilisation de graisses végétales par « McDo »). Ce procès a été estimé à cent millions de dollars.
Malgré le fait que la chaîne de restauration McDonald's ne soit pas la seule à proposer ce genre de restauration, son statut de numéro 1° dans ce domaine fait qu'elle est de nos jours devenue pour certains un synonyme de danger nutritif.


 B) McDonald’s et le problème de la « malbouffe »

            La mauvaise alimentation est l'un des problèmes majeurs de notre société moderne. La malbouffe est aujourd'hui un problème de santé publique. Le taux d'obésité augmente de 17% tous les ans. McDonald’s, le symbole même du fast-food, propose-t-il des menus approprié à nos besoins, ou contribue-t-il à ce phénomène de malbouffe ?



Que choisissent les enfants au fast-food ?
                                  
    Le Happy Meal, la formule spéciale enfant, existe depuis des années avec toujours autant de succès. Cependant les goûts des consommateurs évoluent et les menus Happy Meal visent des enfants de plus en plus jeunes (environ 5 ans). Seul 24 % des enfants de 9 à 12 ans disent choisir encore le Happy Meal.


Menu Léger
Menu intermédiaire
Menu gourmand
« Happy Meal »
Chicken Mc Nuggets
Tomates à croquer
Anasnas à croquer
sauce Ketchup
Evian 33cL
Chicken Mc Nuggets
Deluxe potatoes
sauce Deluxe
Ananas à croquer
Coca Cola light 25 cL


Petite frite
sauce frite
yaourt à boire
Coca Cola 25cL
Calories
15%
33%
47%
Matières grasses
15%
47%
47%
Sucres ajoutés
6%

56%
Sel
22%
42%
48%



McDonald’s propose désormais des fruits et légumes dans ses menus «enfants» (tomates, bâtonnets de carottes, salade, portions de fruits ….).
Cependant, seule une minorité d’enfants dans la tranche d’âge 10 à 12 ans les incluent systématiquement, dans leurs menus. Quant aux autres plats (hamburger, frites ect …) ils ne contribuent pratiquement pas aux apports en fruits et légumes, hormis les quelques tranches de tomates dans certains hamburgers.  Aujourd’hui en choisissant parmi les 5 sandwiches, les 3 accompagnements, les 9 boissons et les 4 desserts, un enfant peu constituer 540 menus différents, variant entre fritures, fruits et laitue. 

Menu Best Of et Maxi Best Of

    D’âpres une étude sur les habitudes de consommation au fast-food des enfants âgés de 10 à 12 ans on constate qu’ils sont prés de 80% à aimer ce type de restauration. Les 10-12 ans ne sont plus satisfaits par les Happy Meal et se reportent sur des menus qui ne leur sont pas spécialement destinés (ex : « Best-of » et « Maxi best-of »).
On observe qu’en fonction des plats choisis les apports varient fortement. Pour un enfant de 11 ans ayant une activité physique moyenne, les menus « gourmands » peuvent représenter jusqu'à 50% des besoins en calories de la journée. 



Menu Léger
Menu intermédiaire
Menu gourmand
« Best Of » et
 « Maxi Best Of »
Hamburger
Petite salade
sauce vinaigre balsa
Lipton Ice Tea
Big Mac
Frite moyenne
sauce frites
Coca Cola zéro 25cL
Double cheese burger
1 grande frite
Sauce frite
Coca Cola 50 cL
Calories
21 %
40 %
55 %
Matières grasses
12 %
52 %
56 %
Sucres ajoutés
39 %
52 %
56 %
Sel
44 %
62 %
68 %



Les menus "Maxi Best of" de McDonald's associent un sandwich, une grande frite et une grande boisson d'un demi-litre. L'addition est alors très lourde : en considérant seulement la grande portion de frites et un grand coca-cola on est déjà à 690 calories, ce qui représente prés du tiers des besoins énergétiques quotidiens d'un adulte.
Quant à la quantité de sucres ajoutés, elle correspond à 80% du repère du Programme national nutrition santé (PNNS : est un programme mis en place pour lutter contre l’obésité). Grâce à la diversification des cartes, il est malgré tout  possible de se composer des menus plus légers en calories. Pour cela on peut par exemple :
       -préféré l’eau aux boissons sucrées qui apportent des quantités relativement importantes de sucres et de calories
       -Privilégier des accompagnements plus légers que les portions de frites : tomates à croquer
      -Opter pour un dessert « léger », le fruit plutôt que les Mc Fleurry.
Mais ces choix ne sont pas évidents à mettre en œuvre car ce qui attire les plus jeunes vers les fast-foods ce sont évidemment les frites et les boissons sucrées. C’est pourquoi, il est indispensable que les professionnels modifient les menus conduisant à des apports nutritionnels excessifs, par exemple en réduisant la taille des portions.


C)    L'image de McDo, entachée par les médias ?

  En plus des nombreux procès que le ''Big One'' a dû supporter depuis qu'il détient son rang de numéro 1 de la restauration rapide, la presse n'a pas cessé de s'acharner sur la firme. Que se soit lors d'articles de presse, de films, ou encore de reportages, l'image de McDonald's est constamment remise en cause.





C'est dernières années, deux films ont marqué un tournent dans la façon de procéder de McDonald’s. Tout d'abord il y a eu « Super size me », dans son documentaire réalisé sous forme de film, Morgan Spurlock s'attaque au symbole même du fast food McDonald's. Il rend coupable la chaîne de restauration rapide américaine de participer à l’augmentation de l’obésité aux USA. Il démontre l'impact des produits proposés par McDo sur le corps humain, la santé, et même l'espérance de vie. "Un documentaire choc" qui suscitera l'inquiétude de nombreux médecins français". Ce film/documentaire obligea d'une certaine façon McDonald à retirer l'option « Super size me » (menu Gargantuesque : 4 hamburgers, une boisson de 2 litres et 3 grandes frites) proposée dans les restaurants aux Etats-Unis. Même si l'impact du film en France fût moins important comparé aux Etats-Unis, on retient tout de même les chiffres affolants évoqués dans le film et la mise en danger de la santé du réalisateur et acteur Morgan Spurlock suite à la consommation de produits McDonald pendant 1 mois.




 Le second film/documentaire majeur dans la lutte contre la malbouffe (et contre Mc Donald en particulier)  est  "Fast Food Nation". Réalisé par Richard Linklater et sorti en novembre 2006, raconte l'histoire d'un responsable marketing de la chaîne de fast food Mickey's qui découvre qu'il y a de la viande contaminée dans les stocks surgelés du fameux Big One, hamburger vedette de la marque. Il va alors partir à la rencontre de chaque maillon de la chaîne de production pour tenter de résoudre le problème. Il va découvrir les abattoirs et leurs employés immigrés, les élevages surpeuplés. Le film marquera le fait que « ce sont les consommateurs qui se font bouffer par l'industrie du fast food et non l'inverse ! ». La composition de la viande proposée par la marque est plus que surprenante puisqu’elle contient des excréments. Ceci est dû à la trop grande rapidité de la chaîne pour fractionner les animaux. 
Un reportage qui en apparence n’a pas de lien avec McDo, mais étant donné le statut de 1ère chaîne de fast-food dans le monde, ce film à soulevé de nombreux soupçons sur la composition des viandes ou même des menus McDo. 

Sur le net également, McDonald's n'a pas la conscience tranquille : 




En juin 2011, un jeune homme trouve la mort suite à une septicémie engendrée par une angine à streptocoque.                                                                                                 Quelques jours auparavant, cet homme avait mangé McDo, la chaîne de restauration fut alors considérée comme coupable du décès, on l'accusa d'intoxication alimentaire.
Pourtant, après l'autopsie, cette hypothèse fut mise de côté, et McDonald's ressorti indemne de cette histoire.
Cela illustre cependant très bien la facilité avec laquelle les médias peuvent répandre une fausse condamnation. Car si l'on ne lis que le titre, il semble évidant que McDonald's est le responsable de cette mort. 




Les scandales McDonald's battent leurs pleins sur le milieu du net, tortures de volailles, exploitation d'enfants ... 


Des reportages en caméras cachées sont également mis en ligne sur internet. Des employés de McDonald's s'infiltrent munis d'une caméra et nous dévoilent la vérité sur les coulisses de McDo. 





Ce reportage a été censuré par M6, pour ne pas porter atteinte à l'enseigne McDonald's, car il est vrai que montrer les images filmés dans les cuisines d'un restaurants mal entretenu sur 100 autres en accord avec les règles d'hygiènes est bien facile. 


McDonald's, enseigne aujourd'hui mondialement connue, n'est pas approuvée par tous. Sa représentation de la mondialisation est contester par les ouvriers agricoles, tel que José Bové, et ses méthodes de production (aussi bien au niveau de l'emploi que de la qualité des produits ou de l'hygiène) par des associations écologiques et les personnes travaillant au sein de McDonald's. 

















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